Contrairement aux occidentaux, en étant toutefois similaires à certains niveaux à leurs voisins les japonais, les coréens ont une vision particulière de l’éducation de leur relève. Eux aussi placent la réussite et les bonnes notes au sommet de leurs priorités scolaires. Cela a pour résultat de mettre une immense pression sur les étudiants qui sont chaperonnés durant la majeure partie de leur cheminement. Les périodes les plus critiques au cours de ce dit cheminement sont celles du collège et du lycée. Bien que le nombre d’enfants qui sont inscrits à la maternelle (qui est non-obligatoire) augmente afin de lancer les jeunes plus rapidement à l’école et ce, souvent avec des cours particuliers déjà à cet âge, ce n’est pas avant le collège que les choses se corsent. Pourquoi? Pour la simple raison qu’il est impossible de redoubler une année au primaire… Les élèves ne font pas d’examen final à la fin de l’année scolaire. Pour résumer, le parcours de la jeunesse coréenne débute parfois avec la maternelle, mais habituellement avec le primaire d’une durée de six ans qui est obligatoire. S’en suit le collège et le lycée qui sont tous deux de trois années. La scolarité se clôt avec l’université, à l’image de tous les systèmes scolaires.

Le lycée Dong-Yang de Séoul, quant à lui, se trouve au cœur de la capitale de la République de Corée. Il s’agissait auparavant de deux écoles privées différentes, soit le lycée San pour les garçons puis Kkoch pour les demoiselles. Ils furent combinés pour faire un seul établissement scolaire à la suite d’une décision choc de leurs administrations. La direction conserva la nature privée de leur nouvelle école tout en apportant des modifications radicales sur d’autres plans. On note d’ailleurs souvent la particularité de cette institution coréenne qui est loin d’être comme les autres malgré les similarités de base. Par-dessus le marché, le changement amené par le regroupement apporte son lot de réactions chez les jeunes affectés. Certains sont heureux d’enfin pouvoir côtoyer des camarades du sexe opposé, car ils demeurent néanmoins des adolescents, alors que certains ne se gênent pas de montrer leur mécontentement envers la distraction que cela apporte… Celle-ci pouvant nuire à leurs études qui étaient déjà assez pénibles avant cet acte d’unification des deux bâtiments.

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P.S. Il est à noter que les lycées nommés ci-dessus sont tous fictifs, donc inutile d’envoyer des messages à l’équipe administrative pour se plaindre qu’on ne peut retrouver ces établissements scolaires dans la ville de Séoul.

Au départ, c’était devant deux écoles bien distinctes que l’on marchait. À la gauche se trouvait le lycée Kkoch, dont le nom se traduisait par fleur(s), exclusif aux belles demoiselles de Séoul. Le lycée San était situé à la gauche et se traduisait par l’école de la montagne. Était dressé entre ces deux bâtiments une haute clôture en fer forgé afin d’empêcher tout contact parmi les élèves. La concurrence que signifiait les institutions voisines anéantissait les possibilités de fréquentation des jeunes. La rivalité entre Kkoch et San prenait d’ailleurs racine beaucoup plus loin qu’une administration différente. Effectivement, il était question d’une course à la plus haute place dans le palmarès des meilleures écoles de la capitale, ainsi que dans le reste du pays. Malheureusement, leurs positions se mirent à chuter au courant des dernières années… D’autant plus qu’elles avaient vu leur budget diminuer à cause d’une baisse dans le nombre d’inscriptions. (Il faut tout de même avouer que l’éducation dans les écoles privées n’est pas donnée à tout le monde. Au point où chacune des directions dut se rendre à l’évidence qu’un changement radical s’imposait. Elles ne pouvaient continuer de la façon dont elles l’avaient fait depuis leur fondation.)

Leur décision enflamma les médias qui se voyaient ébahis d’une telle tournure des événements : les deux anciens établissements scolaires prestigieux fusionnaient afin de reprendre vie sous un seul toit. Eux qui s’opposaient depuis si longtemps, qui s’affrontaient agressivement au sein des palmarès, ils unissaient leurs forces avec un espoir renaissant. Cet espoir portait le nom de Lycée Dong-Ya de Séoul, soit l’académie de l’Orient. S’en suivit une réforme administrative profonde, une inspection minutieuse du personnel étudiant et une reconstruction partielle de grande envergure des bâtiments qui étaient déjà en place. Bien entendu, le tout fut réalisé à une vitesse remarquable durant les vacances d’été dans le but de ne pas interrompre un trimestre. De retour de leurs premières vacances de l’année, c’est-à-dire à la suite du congé estival, les lycéens découvrirent un nouvel univers bien différent de ce qu’ils avaient connu jusqu’à ce qu’il y avait peu de temps. Ils eurent la fin du second trimestre afin de se préparer aux nouveautés qu’ils ne tarderaient à connaître. Comme cela, l’année 2009 marqua le tournant de leur vie étudiante. Une seule école se dressait devant eux, de nombreuses personnes qu’ils ne connaissaient pas se tenaient à leurs côtés, puis les cours se déroulaient désormais par le biais de classes mixtes… Outre celles d’éducation physique qui continuaient de se donner séparément. Étrangement, ce qui marqua ces jeunes esprits fut avant tout la disparition de la massive clôture en fer forgé qui les séparaient jadis. En somme, le bouleversement causé par l’association de Kkoch et San eut un impact majeur sur tous les gens impliqués dans cette histoire. Certains avaient envie de sauter de joie à la vue d’adolescents du sexe opposé, leurs hormones décidant de reprendre temporairement le dessus. Les autres se voyaient outrés de devoir côtoyer une potentielle distraction qui pourrait les mener à une mauvaise note et donc, par le fait-même, mettre en péril leurs laborieuses études. Peu se voyaient indifférents de la nouvelle en espérant toutefois continuer de vivre paisiblement.

Que dire de plus sur cette faculté privée? Bien des choses, de toute évidence. Principalement qu’elle en est à sa première année d’expérimentation de leur plan de fusion. Prônant tout d’abord l’excellence, elle recèle de multiples méthodes qui visent à motiver ses élèves à atteindre leur objectif de prééminence sur les autres lycées de la République de Corée. La première étant d’encourager les aspirants à s’inscrire de passer avec brio les examens finaux au collège, ce qui leur garantirait l’entrée à Dong-Yang en tant que « privilégiés ». Ce titre consiste à ceux qui obtinrent les dix meilleurs résultats et, par conséquent, gagnèrent une année de scolarité gratuite. L’école offre bel et bien de payer un an dans leur institution à ceux qui performent le mieux aux contrôles de fin d’année. Toujours selon ce principe, une liste des dix étudiants éligibles à la même récompense est affichée sur les divers babillards à la fin du premier trimestre. Cette initiative de la direction cherche à motiver la jeunesse à ne jamais relâcher leurs efforts s’ils ne veulent pas perdre leur statut de « privilégié » ou, encore, s’ils désirent y avoir droit. Ce n’est pas compliqué à comprendre : l’excellence avant tout. De plus, si un rebelle venait qu’à collectionner les scores déplorables… Il risque l’expulsion et ce, avec un seul préavis. L’établissement adopte une politique de tolérance zéro pour tout ce qui pourrait faire descendre sa position dans le classement des écoles du pays. Enfin, il organise de nombreuses compétitions, autant internes qu’au niveau national, dans tous les domaines, que ce soit de nature sportive, musicale ou autre. Le lycée Dong-Yang porte également dans son cœur le prestige que lui apporte la coordination de divers festivals qui ne sont pas rehausser sa renommée.

« Insérer ici un slogan. »

Le lycée sera plus animé que jamais avec tous les divers comités étudiants qui s’occupent de faire bouger leurs pairs. Ceux-là sont si variés et nombreux qu’il devient impossible de ne pas trouver un groupe d’appartenance au sein de Dong-Yang. Tous les goûts peuvent être satisfaits, cela n’est même pas une question. Pour ceux qui aiment les jeux de société, la biologie ou qui ont même un petit côté artistique ont leur propre clubs qui les attendent les bras grands ouverts. S’ajoute à cela la troupe de théâtre et d’improvisation, puis la radio étudiante qui ne manque pas d’en faire danser certains… Or, certains comités retiennent plus d’attention que les autres. Cela est le cas, notamment, de l’harmonie de l’école qui a de quoi être fière avec les belles mélodies qui sortent de ses locaux. Cette dernière ne manque jamais de rempoter de nombreux prix à l’extérieur de la ville. Vient ensuite les multiples équipes de sport qui sont probablement le regroupement qui a le plus d’adeptes et de fans. Les équipes sont en tout temps pleine des joueurs les plus talentueux et cette force fait trembler jusqu’aux équipes les plus renommées du pays. Les sports qui remuent le plus de poussière sont, sans conteste, le basketball en avril, le volleyball en juin et le soccer à la toute fin du premier trimestre en août. Ce sont évidemment les mêmes activités qui continuent de capter l’attention des élèves lors du second trimestre, mais les championnats se font par la suite hors-lycée.

Maintenant, on ne peut passer à côté du premier concours de l’année qui met la note pour l’an suivant : Miss et Mr Séoul Jr. Inspirés des compétitions du monde adulte, ces deux courses à la couronne étudiante sont la source de nombreux différents entre les élèves. Certains se donnent à cent pour cent dans l’espoir de monter sur le podium et représenter Dong-Yang à l’échelle de toute la Corée du Sud, voire au niveau international si une équipe d’un quelconque comité se rend à ce niveau… Alors que d’autres préfèrent bêtement se boucher les oreilles et de cacher les yeux le temps que ça passe. Il va sans dire qu’il est question de la semaine la plus mouvementée car, parmi les étudiants, tous les coups sont permis afin d’atteindre le sommet! Selon vous, qui sera élu Mr et Miss Séoul Junior? Lancez vos paris, car c’est parti!

Enfin, un autre côté culturel est très important à Dong-Yang et relativement difficile à manquer. Il y a, tout d’abord, les festivals qui sont organisés pour célébrer chacune des saisons, le nouvel an lunaire, la Saint-Valentin, la fête nationale le 3 octobre et la fête de Noël. Certains autres sont plutôt d’ordre thématique et habituellement choisis à la suite d’un vote fait auprès des adolescents. Par la suite, les lycéens ont la chance de pouvoir visiter Séoul et son entourage au cours de différents voyages scolaires qui visent à parfaire leur culture. Quoi de plus important que la connaissance et la prise de conscience de l’état de notre belle République de Corée, après tout?

Troisième ville la plus peuplée au monde avec ses 10 500 000 habitants, en plus des quelques 22 800 000 résidants de son aire urbaine, Séoul porte fièrement le titre de capitale autant historique qu’économique de la Corée du Sud. Elle se situe au Nord-Est du pays et est construite sur le fleuve Han. En proximité du centre-ville se retrouve la colline de Namsan, facilement repérable avec sa station de télévision. De plus, aucune autre agglomération ne l’égale en grandeur. Le climat y est humide ainsi qu’élevé, tout autant que l’hiver peut se montrer inhospitalier. En moyenne, la température est dans les environs des 12 degrés Celsius, mais elle peut atteindre facilement les 38 degrés quotidiennement en été, puis les -23 degrés en hiver.

Bien que connue pour avoir été l’hôte des Jeux Olympiques de 1988, Séoul est aussi célèbre pour son tourisme qui dépasse les millions à chaque année. Les voyageurs tombent-ils sous le charme de la modernité de cette ville continuellement renouvelée par des projets de à chaque année, contemporanéité qui côtoie avec élégance de nombreux sites historiques? Après tout, qui n’aimerait pas le Palais Royal de Gyeongbokgung, la porte Namdaemun ou la N Seoul Tower? Les voyageurs peuvent également admirer l’architecture unique de plusieurs bâtiments qui trouvent merveilleusement leur place dans la capitale. Quant aux gens qui y habitent, ils jouissent d’une culture fortement développée et de multiples universités… Certaines datant même de 1398!

Vient ensuite le système de développement urbain formidablement vaste. Il est impossible de se voir incapable de se rendre du point A au point B à Séoul. La ville compte une quantité impressionnante de transport en commun. En outre, on y retrouve approximativement 200 lignes d’autobus et 8 lignes de métro… Métro qui, soit dit en passant, figure parmi l’un des plus importants et fréquentés à l’échelle mondiale. Au total, le réseau souterrain de transport englobe dans ses 280 kilomètres de longueur 251 stations. Ensuite, si la folle envie de quitter les lieux a le malheur de vous prendre, la capitale est desservie non par un aéroport, mais bien deux! S’ajoutent à eux un réseau ferroviaire qui s’étend la quasi totalité de la nation à partir de la ville, ainsi que cinq gares routières.

Séoul, c’est la ville qui ne dort jamais et qui regorge de richesses de toutes natures.