Saranghee
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 Archives historiques

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Date d'inscription : 10/01/2009


Archives historiques _
MessageSujet: Archives historiques   Archives historiques Icon_minitimeVen 10 Juil - 13:23

Archives

Hiver, 23 janvier 1924, Séoul, Corée du Sud
Inauguration du lycée San


    « L’excellence à tout prix! » s’est aujourd’hui exclamé un homme plus qu’aisé de notre société, M. Seo, lors de l’inauguration de son établissement académique au sud de la capitale. C’est bien connu, pour réussir il faut faire partie de la crème de la crème, mais pour être en mesure de se considérer comme tel, beaucoup croient qu’il faut avoir vu le jour parmi elle… Ce n’est donc pas pour rien que cet établissement nouvellement inauguré et prometteur ouvre enfin ses portes à ceux qui ont les moyens –voire le luxe- de se permettre la chance de faire partie de la jeune élite et espoir de la société. Jeunes hommes désireux d’exceller sont donc les bienvenus, avec une bonne somme d’argent en plus, afin de s’instruire. Le succès n’est pas gratuit, encore moins dans ce lycée encore tout frais qui vise des résultats encore plus parfait que la perfection ne le permet elle-même. Effectivement, pour gravir le mont au sein du lycée San, traduit par la « montagne », les étudiants devront se doter de persévérance et tout particulièrement d’efforts et d’ambition dans le but d’y parvenir…[…] Extrait du Seoul’s Daily.


Été, 03 janvier 1966, Séoul, Corée du Sud
Ouverture des portes du lycée Kkoch


    L’excellence n’était pas toujours étroitement liée au sexe masculin. Certaines mettent même sur la table le fait tout simple que le mot lui-même, soit « excellence » est de genre féminin et non masculin. Quel rapport doit-on y voir? Aucun, ne serait-ce la monté des femmes tranquillement dans notre société d’aujourd’hui et dont plusieurs portes semblent leur ouvrir l’accès à de brillants avenirs, leur permettant à elles aussi de faire partie de l’élite. Qui alors serait contre l’idée de la construction d’un lycée pour jeunes femmes et dont le but est de les formées à atteindre la perfection à leur tour? Leur voisin, sans nul d’un doute, après avoir passé tout ce temps à fulminer durant tout le temps où le lycée Kkoch ne se résumait encore qu’à un chantier! Effectivement, quelle piètre idée d’avoir bâti une école rivale en tous points –sexe, classement d’excellence académique et encore…- à moins de vingt mètres d’une autre… Seule une clôture de fer forgé servira de barrière à ne pas franchir, une sorte de frontière délimitant les camps ennemis! C’est d’ailleurs dès demain que le grand lycée pour demoiselles accueillera de nombreuses adolescentes dotée de cuillères d’or dans la bouche, dans son enceinte…[…] Extrait du Seoul’s Daily.


Actualité

14 janvier 2009, Séoul, Corée du Sud


    C’est ce que l’on peut considérer comme la fin de quarante-trois années de rivalité entre deux établissements dont le nom n’étaient plus à refaire, mais qui firent face ensemble à un déclin… Qui ignore l’existence des lycées San et Kkoch, ne serait que pour leur proximité exubérante, leur différence de sexe, leur excellence académique et, par-dessus tout, leur frais d’inscription à s’en arracher les yeux? Il fallait se l’avouer, la classe moyenne elle-même était impossible de se payer un tel luxe pour ses adolescents… Sans compter la remonter des autres lycées venant jouer concurrence aux vétérans déjà présents. De toute façon, tout le monde le criait à voix haute : « Séparer les sexes, comme c’est vieux jeu! ». Ce n’était plus à la mode… Effectivement, mais qu’en adviendra-t-il désormais, une fois la nouvelle officiellement lancée?

    Après avoir discuté longuement, les deux administrations des deux anciens lycées semblent être venu à la conclusion que leurs établissement académiques allaient de pire en pire et ne cesseraient d’empirer si ils ne réagissaient pas. Les temps changent et la crème de la crème n’est plus nécessairement considérer comme celui qui possède la plus grosse masse d’argent. Certes, cela joue un grand rôle, mais ce dont où l’on veut en venir, c’est que n’importe qui peut devenir riche de nos jours… Qui sait qui se cache derrière chaque individu que nous croisons? Il était donc temps de mettre fin à ce critère de sélection abusif de la part des deux lycées et aussi, leur donner la chance d’évoluer! Là, l’idée révolutionnaire –pour les deux écoles- de fusionner ensemble. C’est ainsi qu’à partir de cette année les gens assisteront à une toute nouvelle rentrée! Les tensions sont attendues entre les adolescents, mais aussi auprès du personnel qui auront toujours travaillé fort pour écraser leur voisin. Les conséquences de cette décision prise en vitesse pour sauver l’existence des deux écoles se révéleront d’ici la fin de sa première année d’essai. D’ailleurs, plusieurs jeunes à travers le monde pourront se permettre une place à part entière dans l’établissement, peu importe ses moyens monétaires, avec l’uniquement frais que leur talent. Sportifs, intellectuels ou même artistes, ils sont invités à passer des auditions ou encore, des tests de classement… Bien entendu, on reconnaîtra dans ces actions les vieilles écoles respectives, San et Kkoch, dont l’unique but fut toujours d’atteindre l’excellence et le premier rang dans tous les domaines… Il faut croire que cela ne changera pas d’ici demain. Extrait du Seoul’s Daily.
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